Et si on apprenait à bien vieillir ?
Quels sont les principaux enseignements de cette enquête ?
La santé et l’hygiène de vie, les meilleurs anti-âge
- La santé apparaît comme la condition sine qua non d’une vieillesse heureuse pour 85% des Français, qui ne peuvent envisager l’épanouissement sans mobilité (77% « très important ») ou sans une vie active, occupée par des loisirs (51%). Un enjeu de santé et d’activité qui dépasse même, et notamment chez les Français les plus âgés aujourd’hui, les enjeux financiers (35%).
- Les Français se montrent ainsi particulièrement attentifs à respecter certains principes d’hygiène de vie, qu’ils considèrent efficaces pour ralentir le vieillissement : bien manger (83%), bien dormir (82%), bouger (76%), etc., autant d’habitudes de vie qu’ils essayent d’appliquer au quotidien… sans être toujours systématiques sur la question : moins de la moitié indiquent y parvenir « tout à fait ».
Ralentir le vieillissement, objet de toutes les attentions
- Si le vieillissement de l’apparence est considéré comme mieux accepté aujourd’hui (83%), les Français reconnaissent qu’il existe toujours des différences entre hommes et femmes sur la question, leur vieillissement à eux étant mieux accepté que leur vieillissement à elles (78%).
- Près des 3/4 des Français (72%) sont soucieux de ralentir le vieillissement de leur apparence physique (29% pensent même que c’est très important). Les soins pour pallier les signes du vieillissement s’envisagent différemment selon le sexe et l’âge : les femmes vont par exemple utiliser beaucoup plus produits de soins et cosmétiques (67%) auxquels elles accordent une efficacité importante (60%) que hommes (35% d’efficacité reconnue ; 26% d’usage).
Plus d’1/4 des Français déclarent également être prêts à avoir recours à la médecine esthétique pour lutter contre le vieillissement… un chiffre qui atteint 34% chez les moins de 35 ans!
Bien vieillir, c’est rester connecté aux autres
- Une vieillesse heureuse ne peut être pensée sans la préservation de liens sociaux forts. A commencer par être bien entouré (55% « très important »). Les modes de vie partagés séduisent aussi de plus en plus, à l’exemple de la cohabitation entre seniors (73%) ou entre un senior et une personne plus jeune (73%).
- Les outils technologiques sont aussi perçus comme un moyen pour améliorer le confort de vie des seniors (88%), du point de vue organisationnel (grâce aux technologies servicielles, d’aide à la personne, les assistants et robots) mais surtout du point de vue émotionnel, en leur permettant de sortir de l’isolement et de garder contact avec les autres (88% dont 46% en sont tout à fait convaincus).
- Ces outils semblent favoriser le maintien à domicile, solution privilégiée par la majorité des Français (92%), loin devant toutes les autres. Moins de 3 Français sur 10 pensent qu’une maison de retraite (27%) ou un EHPAD (23%) peuvent offrir une vieillesse convenable.
« Le bien vieillir n’est plus un sujet tabou aujourd’hui. Attachés au lien social, facteur clé d’une vieillesse « heureuse », les Français font confiance aux nouvelles technologies pour maintenir les seniors connectés. Un rempart contre l’isolement qu’illustrent aussi les nouveaux modes d’habitat partagé comme les cohabitations intergénérationnelles, qui séduisent plus de trois Français sur quatre », précise Flavien Neuvy, Directeur de l’Observatoire Cetelem.