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2 / 3 Réseaux sociaux: pour le meilleur et pour le pire

Influenceurs : la crise de confiance ?

Influence-désinfluence
juin 2023

Alors que l’Assemblée nationale vient d’adopter un projet de loi visant à réglementer les activités des influenceurs, les zOOms de l’Observatoire Cetelem, accompagnés par Harris Interactive, s’intéressent dans ce deuxième volet d’enquête de la thématique « Les réseaux sociaux, pour le meilleur et pour le pire » à l’image qu’ont les Français des influenceurs et à leurs impacts sur la société et les modes de consommation.

Points clés : que retenir de cette enquête ?

  • Les réseaux sociaux, un miroir déformant de la société
    Si les Français ne considèrent, qu’à une courte majorité (52%), que les réseaux sociaux sont le reflet de notre société, ils reconnaissent davantage leur influence :  6 Français sur 10 (61%) considèrent que les contenus présents sur les réseaux sociaux exercent une forte influence sur la société. Un avis qui est encore plus partagé par les jeunes de 15-24 ans (71%).         
    Un vecteur d’influence qui joue autant sur les goûts et mode de consommation (61%) que sur les idées et opinions politiques (59%). 
  • Une méfiance généralisée à l’égard des influenceurs
    La figure de l’influenceur pâtit majoritairement d’une image défavorable auprès des Français : 70% en ont une mauvaise image, et seuls 20%  en ont une bonne image. Plus partagés, les 15-24 ans sont la seule tranche d’âge à en avoir une image plus souvent positive (50%) que négative (42%).
    Nombreux sont ceux qui associent le métier d’influenceur(se) à l’argent facile (81%), sans toutefois croire à une stabilité financière sur la durée. Là encore, la jeune génération s’imagine plus facilement pratiquer cette profession que ses ainés (50% vs 21% en moyenne).  
    Qu’en est-il de la confiance ? Seulement un tiers des Français fait confiance aux recommandations produit des influenceurs, dans le cadre d’un partenariat avec une marque, et le chiffre est à peine plus élevé hors partenariat (36%). Mais cette méfiance n’engendre pas pour autant de l’indifférence déjà parce que les Français suivent en réalité de nombreux types de contenus créés par les influenceurs, principalement dans les domaines  de la cuisine (47%), de la culture (43%), des voyages (39%) et du sport (38%). L’occasion pour un tiers d’entre eux d’avoir déjà découvert un produit grâce à un influenceur, et pour un quart l’avoir même acheté. 
  • Désinfluence, la bonne influence ?
    Le phénomène de « désinfluence », le fait de déconseiller certains produits peu responsables, est jugé de manière ambivalente par les Français. Si pour 75% d’entre eux, la désinfluence est une nouvelle forme d’influence, 64% y voient néanmoins un contre-pouvoir aux influenceurs et 63% considèrent que c’est une pratique vertueuse dans le contexte actuel d’inflation et de surconsommation (63%).

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10
juil
2023

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