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1 / 3 Du bien vivre au bien vieillir

Être un proche aidant aujourd’hui : quel niveau d’investissement et quels arbitrages ?

oct 2022
Les zOOms de l’Observatoire Cetelem, accompagnés par Harris Interactive, explorent pour cette troisième thématique 2022 l’enjeu du bien vivre et du bien vieillir. Le premier volet d’enquête, consacré à la problématique de l’aidance et à sa perception par les Français a été réalisé avec Tilia, start-up dédiée à l’accompagnement des aidants hébergée chez BNP Paribas Personal Finance.

Quels sont les principaux enseignements de cette enquête ?

En spontané, les Français associent la perte d’autonomie à des émotions négatives : dépendance, vieillesse, difficultés, tristesse, solitude avec naturellement en miroir,  le mot « aide » fréquemment cité.

Des Français concernés et inquiets par la perspective d’une perte d’autonomie

  • La perte d’autonomie est un sujet d’inquiétude pour plus des 3/4 des Français (78%)…  encore plus à l’idée que cela touche un de leurs proches (84%).
  •  6 Français sur 10 déclarent avoir déjà été en situation d’aidance, et 1 personne sur 5 (20%, et jusqu’à 28% chez les 18-24 ans) la vit actuellement en aidant un proche de manière régulière et fréquente pour les tâches du quotidien.
  • Mais seuls 27% des Français s’estiment bien informés sur le statut d’aidant. Ils ne sont que 40% chez les aidants eux-mêmes, alors même qu’ils sont les premiers concernés. Ce déficit d’informations est perçu à différents niveau, avec jamais plus d’une moitié qui estiment être bien informés que ce soit sur les aides financières qui leur sont accessibles (39%), des sources d’informations disponibles (46%), ou des formations
    existantes sur le sujet (39%).

Etre proche aidant : entre investissement et accomplissement personnel

  • Pour près de la moitié des aidants (46%), aider un proche, c’est l’aider au quotidien. Et dans 63% des cas, cette aide concerne les parents et les grands-parents.
  • Au global, les proches aidants font remonter 3 principales difficultés  : la charge mentale et le stress (40%) la fatigue physique (34%) et le coût financier (31%).
  • La situation d’aidant reste cependant une expérience positive : 60% des aidants déclarent la faire par choix et y trouver une satisfaction personnelle quand 40% qui y voient davantage une contrainte.

Proches aidants et entreprises : un besoin de reconnaissance et d’informations

  • Pour une large majorité des actifs aidants, il apparaît assez difficile de concilier aidance et vie professionnelle. Trois freins sont majoritairement évoqués par eux : progresser dans sa carrière (81%), pouvoir continuer à travailler (78%), et faire accepter son statut d’aidant (77%).
  • 58% des salariés aidants déclarent avoir déjà dû prendre un congé imprévu en raison de leur accompagnement auprès d’un proche, aménager leurs horaires (49%) ou poser des arrêts de travail (44%).
  • Les aidants actifs attendent des entreprises des horaires plus flexibles (41%), une diminution de leur temps de travail (37%),  des jours de congés supplémentaires (35%) et de pouvoir télétravailler davantage (34%).
  • Enfin, les dispositions déjà en place en faveur des aidants restent peu connues puisque seuls 36% de la population indiquent avoir déjà entendu parler du congé de proche aidant. Si cette proportion atteint 63% chez les aidants actifs, principaux concernés, ceux-ci restent donc loin d’être parfaitement informés sur le sujet.

 

 

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