Les principaux enseignements de l’étude
- Ephémères ou permanentes, quelle image des modifications corporelles ?
Toutes les stratégies d’embellissement ne se valent pas aux yeux des Français. Si les colorations et implants capillaires bénéficient d’une bonne image (68% et 57% respectivement), les autres transformations les laissent davantage dubitatifs : 43% ont une bonne image du tatouage, 38% des faux ongles, 32% de la chirurgie esthétique de modification (se faire refaire le nez, pratiquer une liposuccion, etc.) et 31% du piercing. Les chirurgies de rajeunissement (76% de mauvaise image) et le bronzage en cabine (82%) font partie des pratiques qui ont la plus mauvaise presse.
- Tatouages et piercings : un vrai gap générationnel.
L’image des tatouages et piercings est bien meilleure chez les jeunes que chez leurs aînés. Près de 7 Français sur 10 (68%) âgés de 18 à 24 ans déclarent avoir une bonne image des tatouages contre seulement 8% des 65 ans et plus. L’écart est sensiblement le même pour les piercings avec 56% des plus jeunes qui en ont une image positive contre 5% de leurs aînés.
- Les Français enclins à transformer leur corps pour l’embellir.
66% des Français affirment avoir déjà cherché à embellir leur corps en réalisant des transformations, temporaires (colorations, port de barbe ou de faux ongles, bronzage en cabine, etc. : 63%) ou permanentes (tatouages, piercings, chirurgies, etc. : 26%). Ces différents types de transformation attirent particulièrement les moins de 35 ans qui déclarent pour 56% (contre 12% pour les plus de 50 ans et 31% pour l’ensemble des Français) être intéressés par la réalisation d’un tatouage, si ce n’est pas déjà fait.
- Mieux dans sa peau dans un corps modifié, embelli.
Les Français ayant franchi le pas, et davantage encore ceux qui ont pratiqué des modifications permanentes, expriment à quel point ces modifications leur ont permis de se sentir mieux dans leur peau (69%) et de se sentir plus beaux/belles (68%) Le fait de pratiquer une première modification a développé chez près de la moitié des concernés un désir d’en faire encore plus (49%), quand seuls moins de 3/10 d’entre eux disent craindre de le regretter un jour. À noter que 76% des personnes se disant complexées et ayant réalisé des modifications estiment qu’elles les ont aidées à se sentir mieux dans leur peau.
- Le budget, enjeu capital pour pouvoir personnaliser son corps.
Deux freins principaux émergent pour ceux qui envisagent de sauter le pas, et a fortiori pour des modifications permanentes : la peur de regretter (31%), mais surtout l’enjeu financier avec 42% indiquant ne pas avoir le budget nécessaire. Qu’elles soient déjà passées à l’acte ou qu’il s’agisse encore d’un projet pour elles, 59% des personnes concernées indiquent qu’elles pourraient économiser plusieurs mois pour pouvoir réaliser leurs envies de modifications permanentes, 28% qu’elles sont même actuellement en train de le faire.
- Du paraître au mieux être.
Seuls 18% des Français ont déjà entendu parler des technologies qui s’implantent dans le corps comme les tatouages électroniques, et 7% disent voir précisément de quoi il s’agit (33% pour les moins de 35 ans). Après définition, 35% des Français déclarent qu’ils pourraient envisager de porter des tatouages électroniques éphémères qui leur permettraient d’obtenir des informations sur leur santé sans avoir à effectuer d’examens supplémentaire et d’envoyer ces données à leur médecin (contre près de la moitié des moins de 35 ans).